Pourquoi le commerce équitable ?
La Route des Comptoirs s'engage, depuis toujours, pour faciliter la vie quotidienne des petits producteurs grâce au commerce équitable. Découvrez notre engagement.
Dès 1997, notre parti pris a été délibérément de ne sélectionner que des thés certifiés bio. À l’époque, il ne s’agissait pas d’être à la mode car peu de consommateurs percevaient l’importance d’une agriculture alternative aux engrais et insecticides chimiques. Dans les pays producteurs de thé, les plantations bio étaient rares. La décision d’importer et vendre du thé bio était un acte militant en faveur de l’environnement et plus concrètement, une véritable alternative de faire du commerce.
Dans notre démarche de bienveillance nous avons vite compris que sélectionner des thés bio et de les conditionner en France, notamment avec l’intervention de personnes atteintes d’un handicap (encadrées dans un ESAT), n’avait de cohérence que si les petits producteurs de thé n’étaient pas exploités. Comme ils le sont depuis l’origine par les grandes entreprises internationales de thé.
En effet, les petits producteurs de thé sont victimes d’un système quasi féodal organisé et entretenu par les consortiums internationaux du thé. Même si ces petits producteurs sont propriétaires de quelques lopins de terre, le traitement de la feuille de thé par des machines coûteuses ne peut être réalisé sans l’intervention d’industriels. Ces petits producteurs, souvent confinés dans des régions très reculées des circuits de négociation et de distribution, sont contraints de vendre leur production à des prix dérisoires. Les multinationales, qui sont bien organisées pour distribuer à l’export, profitent bien sûr de ce système qu’elles ont bien organisé depuis tant d’années.
Une garantie anti-pauvreté pour les petits-producteurs
Et nous … devions-nous cautionner ce système en achetant du thé à ces gros négociants ? Devions-nous fermer les yeux devant cette organisation d’exploitation oppressive ? Devions-nous êtes les marionnettes de la finance mondiale, quitte à acheter un « bon » prix ? Évidemment NON !
Notre décision de ne pas acheter notre thé dans les bourses du thé de Londres ou Colombo est donc une alternative radicale. Nous avons donc choisi d’aller acheter directement aux petits producteurs.
En court-circuitant les intermédiaires, il ne s’agissait pas d’en profiter pour acheter et négocier au moindre prix comme le font les multinationales. Notre volonté fondamentale, inscrite dans la constitution même de notre entreprise, est la bienveillance vis-à-vis de ces petits producteurs, comme elle doit d’ailleurs l’être, ici en France, vis-à-vis de nos distributeurs et consommateurs de nos thés. Certains trouvent cette démarche probablement naïve ? Peu importe !
Chaque individu sur Terre a le droit de décrypter les relations humaines comme bon lui semble mais nous sommes convaincus que l’homme ne doit pas être un loup pour l’autre, ni un profiteur, surtout s’il a les moyens financiers de tendre la main.
L’exploitation de ses petits producteurs est humainement intolérable et impossible à accepter car elle engendre malheurs, souffrances et absence d’espoir. Privilégier les coopératives organisées en commerce équitable est un choix fondamentalement politique de remise en question d’un système économique et social d’exploitation de ceux qui sont en bas de l’échelle au profit des plus riches. Dans ces pays, les régimes politiques sont le plus souvent des dictatures où règne évidemment l’injustice, l’interdiction d’expression et la corruption.
Ainsi, le choix pour le consommateur français d’acheter un thé certifié équitable est éminemment militant.
Commerce équitable : des aides très concrètes
Très concrètement un thé labellisé en commerce équitable garantit qu’il n’a pas été acheté au rabais aux petits producteurs mais à un montant défini par la coopérative elle-même. Lorsque nous achetons du thé à une coopérative nous ne négocions pas le prix. Ce prix est imposé : à nous de l’accepter ou non.
Le commerce équitable a aussi un autre principe de base : s’engager sur des volumes. Ces perspectives permettent aux producteurs d’anticiper sur la future récolte.
Enfin, à partir du moment où le producteur doit produire des volumes pour nous, nous devons l’aider financièrement car il est amené à faire des investissements supplémentaires. En payant à l’avance le thé qui va être récolté nous apportons une sécurité financière non négligeable. Si ce paiement anticipé est un principe de base du commerce équitable, vous comprendrez que c’est, pour notre PME, une charge importante qui pèse sur notre trésorerie.
De la feuille à la tasse, la main de l’homme est notre fil conducteur.
Mais ce qui nous pousse au quotidien à mettre en avant le commerce équitable est l’aventure humaine. À chaque container de thé importé nous savons que la prime de développement, versée à l’association des petits producteurs (en supplément du prix payé au kilo à la coopérative), va être investie pour faciliter la vie du quotidien. Un dispensaire, une nurserie, l’électrification d’un hameau isolé, la construction d’un pont, d’une route, d’un bâtiment, d’outils de travail, la scolarisation des enfants … sont autant d’aides que nous voyons concrètement se mettre en place et se développer lors de chaque visite auprès de nos coopératives partenaires.
Nous sommes ainsi d’autant plus motivés à promouvoir les thés du commerce équitable que les petits producteurs ont vraiment besoin de nous pour vivre au moins décemment et que nous voyons concrètement à quoi ça sert. De la feuille à la tasse, la main de l’homme est notre fil conducteur.
Thé vert bio du Japon
Vous recherchez l’excellence alors succombez pour ce grand Sencha japonais, identifiable par ses feuilles fines et longues en forme d’épingle. Il vous offrira une palette aromatique d’une délicatesse unique à la robe verte émeraude.
Qui est François Cambell ?
François Cambell découvre très tôt les saveurs du thé. Sa curiosité naturelle le pousse déjà vers des saveurs nouvelles et des produits étonnants. C’est le début de l’aventure d’une vie, la découverte d’histoires, d’arômes, d’éthique, de qualité… de thé.
François fonde La Route des Comptoirs en 1997, après un voyage en Inde, avec la conviction qu’il peut allier sa passion du thé et sa conviction pour le bio. Il part aux quatre coins du monde pour trouver et sélectionner les meilleurs jardins issus de l’agriculture biologique et équitable.
Défenseur de la qualité, le fondateur crée de nouvelles recettes bio régulièrement pour vous proposer des thés qui répondent à vos envies et vous apporter un thé pour chaque moment.