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Mes souvenirs de la fête des lumières, Divali

Divali est l’occasion parfaite pour un étranger de découvrir de nombreuses choses en peu de temps. Les traditionnels plats coulent à flots, le thé est à volonté, les gens dansent, chantent, prient… C’est exaltant !

Mon père adorait l’Inde. Il y a passé 10 années de sa vie avant de revenir en France et de faire la connaissance de ma mère. Du plus loin que je me souvienne, il nous racontait des histoires merveilleuses sur les traditions, les croyances et les fêtes que pouvaient avoir ce pays.

Je pense que mon histoire favorite est celle du poème mythologique de l’hindouisme qui raconte l’enlèvement de la reine Sita par Ravana. Le roi Rama eut raison de ce démon et put récupérer son épouse saine et sauve. À leur retour dans la ville d’Ayodhya, les habitants avaient éclairé les rues avec des lampes à huile pour célébrer la victoire sur les ténèbres. Depuis ce jour, chaque année, l’Inde entière illumine ses rues, symbole de leur lumière intérieure ! Il s’agit de la fête des lumières, appelée Divali. Certains ont une autre version pour expliquer la raison de toutes ces lumières, mais j’aime beaucoup celle-ci, pleine de romantisme et d’action.

Il y a quelques années, je suis allée sur place pour vivre cette histoire de plus près. Je n’avais jamais mis les pieds en Inde mais dès mes premiers pas sur le territoire, j’ai eu cette impression de déjà vu, déjà senti, déjà vécu… Tous les récits de mon père résonnaient en moi comme une voix off dans un film à l’eau de rose. Sa présence était rassurante. 

Dès l’aéroport, on pouvait constater que les Indiens étaient prêts à faire la fête. Divali dure en moyenne 4 jours. Le premier jour doit servir à faire du tri, du ménage, aussi bien dans sa tête, dans son cœur que dans sa maison. Tout le pays s’active pour ranger sa maison et son esprit. C’est un magnifique ballet. On raconte qu’il faut être très soigneux dans son ménage, car la déesse Lakshmi ne vient bénir que les familles dont l’intérieur est propre. Ce sont des croyances qui m’inspirent. La ville où je suis arrivée était en effervescence. Les cartons vides, les vieux linges volaient par les fenêtres grandes ouvertes. Les tapis se faisaient dépoussiérer et cela formait de magnifiques nuages blancs. Le lendemain, les feux d’artifice résonnaient peu importe l’heure. Il y avait beaucoup de monde dans les rues. Tout le monde échange, rit, pleure. C’est le temps des explications, des consolations, des pardons…Les femmes se font orner la main avec le mehndi, un tatouage éphémère au henné. Il représente une barrière, une défense contre les énergies négatives. 

Les rues s’étaient emparées d’odeurs diverses et variées. On sentait les friandises prêtes à offrir, le thé fraîchement préparé… Je reconnaissais ce mélange sensoriel. C’était celui que mon père décrivait souvent. Gourmand comme il était, je comprends mieux, en vivant l’expérience, à quel point il est difficile de résister à ces odeurs. J’avais enfin pu connaître le bonheur de goûter ces fameux peda dont il parlait constamment ! Il s’agit d’un dessert typique de Divali – concocté à la cardamome et au lait concentré. Aujourd’hui je m’en souviens grâce à l’odeur et au subtil goût de Cardamome présent dans le traditionnel TCHAI INDIEN, un thé épicé me rappelant l’espace d’un instant cette fête si précieuses et riche. 

Divali est l’occasion parfaite pour un étranger de découvrir de nombreuses choses en peu de temps. Les traditionnels plats coulent à flots, le thé est à volonté, les gens dansent, chantent, prient… C’est exaltant ! 

Le 3e jour est le plus important, c’est à ce moment que l’on allume les lumières afin que la déesse vienne nous bénir. Pour lui indiquer que la maison est propre, les Indiens dessinent sur le pas de leur porte, un magnifique rangoli. Il s’agit d’un dessin au sol fait de sable coloré. Il bénit aussi tous ceux qui passeront la porte.

Si nous devions trouver un équivalent en France, je vous citerais sûrement Noël. Chaque personne retrouve sa famille, s’offre des cadeaux, on met les soucis de côté, on prie… Ce sont des fêtes à odeur. Vous savez… Quand vous fermez les yeux et que vous sentez les agrumes, le feu de cheminée ou encore la cannelle… Il en va de même pour Divali.

Juline B // 04.10.2021 // Martigues

Thé noir TCHAÏ INDIEN

Généreux copeaux d’épices

Les copeaux de cannelle, de gingembre, les éclats de cardamome et de clou de girofle parsèment ce thé noir premium pour vous offrir un mélange équilibré traditionnel indien. Une pause réconfortante qui réchauffera et stimulera vos sens.

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